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bienvenue sur mon blog accueil a propos les madones. 27 02 2008 madone de raphael. l es madones. edité par sténio félix. juin 2007. art religieux et art sacré. on parle d’art sacré, de musique sacrée ou d’architecture sacrée on parle, enfin, de langue sacrée, comme l’arabe ou le sanscrit, par opposition aux langues profanes, mais aussi aux langues liturgiques, comme le latin. ce terme de sacré peut se définir ainsi par opposition à la fois au profane et au religieux. il existe, de fait un art profane, un art religieux et un art sacré. pareillement, on parle d’art traditionnel, par opposition à l’art moderne. il est clair, par exemple, que « pour qu’u, art puisse être appelé »sacré », il ne suffit pas que ses sujets dérivent d’une vérité spirituelle, il faut aussi que son langage formel témoigne de la même source » (titus burckhardt). or, on assiste en occident, depuis des siècles, en fait depuis la renaissance, à l’émergence d’un langage formel qui s’est détourné et même retranché de sa source, et dont les modèles ne reflètent plus des réalités spirituelles. ainsi l’art religieux est-il un art dont les sujets dérivent sans doute d’une vérité spirituelle, mais dont le langage formel lui, s’est affranchi de sa source. « en rompant avec la tradition, écrit paul evdokimov, l’art n’est plus intégré au mystère liturgique. de plus en plus autonome et subjectif, il quitte sa « biosphère » céleste. les vêtements des saints ne font plus sentir sous leurs plis les « corps spitituels », et même les anges apparaissent des êtres faits de chair et de sang. le colloque de l’esprit à l’esprit s’estompe, la vision de la « flamme des choses » fait place à l’émotion, aux transports de l’âme, à l’attendrissement. » les madones. les madones, cette représentation de la vierge marie dans la peinture néo platonique constitue à elle seule un chapitre important de l’histoire de l’art. trois figures marquantes de la renaissance, nées à la même époque – de vinci (1452-1519), michel-ange (1475-1564) et raphaël (1482-1520) – ont été influencés par la même pensée religieuse dominante de leur temps. cependant, selon leur esthétique propre, ce symbole de la maternité originelle du christianisme, de la pureté et du sacré, se métamorphose à travers leur propos artistique. michel ange. michel ange né michelangelo di lodovici buanarotti simoni, 1475-1584, est un peintre, sculpteur, poete et architecte italien de la renaissance. ses sculptures les plus connus, inclut le tableau de jules ii et notamment, le moise et son david. pour la peinture, on retient le plafond de la chapelle sixtine, le jugement dernier. allant contre les voeux de son père, michel ange choisit d’être l’apprenti de domenico ghirlandaio pour trois ans à partir de 1488. il peint également la sainte famille à la tribune dite tondo doni. la représentation des madones de michel ange, trahit le combat entre le tempérament de l’homme et son sentiment éthique de l’artiste. être de doute, proondément inquiet il est captivé par cette tentation artistique pour la sens, mais il la refuse au profit du culte de la pureté et de la piété. . si son art est profondément influencé par le paganisme hélennique profond, son dévouement au christianisme lui interdit d’aborder une représentation de la vierge sous le jour d’une madone de charme n de souplesse et de sensualité à la raphaël. il ne peut non plus la représenter sous une dimension de mysticisme métaphysique, avec grâce et mystère à la de vinci. michel ange n’a pas changé son catéchisme, quand il élaborait marie ou les prophètes de sixtine. léonard de vinci. fils naturel d’un riche notaire florentin, et d’une paysanne, élevé dans un village de toscane qui porte désormais son nom. on lui doit ‘la vierge aux rochers, ‘1503.’ sa dépouille repose dans la chapelle saint hubert d’ambroise. il est peu probable que de vinci soit un homme de foi selon la définition chrétienne de la renaissance italienne. bien que les madones de cet homme de science soient d’une beauté charnelle féminine, ses femmes se rapprochent plutôt des êtres divinités hellénistiques, à la fois tangible, mais d’une nature impénétrable, ce qui le place hors de la portée des mortels. les madones de de vinci sont à la fois des femmes charnelles et des anges déchus et porteuses de mystères, appelant la divulgation toujours prêtes à une révélation imminente. elles anticipent d’un éternel féminin métaphysique. madone de la seggiola. raphaël. en italien rafaello santi , ou raffaello sanzio. aucune figure n’incarne mieux le classicisme de la haute renaissance que celle de raphaël, qui, à côté de leonard de vinci et de michel ange, occupe une position exceptionnelle. a la confluence de multiples écoles et tendances. la république florentine vient de rappeler michel-ange (1475-1564) et léonard de vinci (1452-1519). raphaël va bénéficier de l’influence de ces deux grands maîtres, qui vont achever sa formation. léonard de vinci le reçoit dans son atelier. il y découvre les chefs d’œuvre de la renaissance florentine. il réalise une série de vierges et de madones : la vierge dans la prairie (1506), la vierge au chardonneret (1507) la belle jardinière (1507) et aussi la dame à la licorne. raphaël, est né en ombrie, en 1493. son père giovanni di santo di pierro est peintre. nombreux sont les historiens qui estiment que raphaël a été l’élève de pérugin à péronne, sans doute vers 1499-1500. lorsqu’il exécute le mariage de la vierge en 1504, le peintre est en pleine possession de ses moyens. la vierge au chardonneret, 1507. ce tableau présente trois personnages, la vierge, son fils jésus et saint jean. disposés en pyramides, symbôle de la trinité. au centre du tableau, un chardonneret symbolise le roi des cieux. raphaël a peint ce tableau à rome, probablement juste après l’achèvement des chambres du vatican. il est bientôt passé dans les collections medicis où il est attesté en 1589 et au palais pitti depuis le 18ème siècle. emporté à paris par les troupes napoléoniennes en 1799, il est rendu en florence en 1815. madone de la seggiola 1514 c’est l’une des madones les plus populaires de raphaël en partie grâce à la forme du « tondo » qui enlace les personnages dans une composition qui n’a rien d’artificiel pour faire du petit christ le centre d’affection du tableau. le pied de chaise isolé renvoie aux meubles papaux et laisse supposer que c’est léon x lui-même qui a commandé ce tableau. il meurt à rome en 1520 à l’âge de 37 ans seulement, après avoir exécuté son chef-d’œuvre absolu, la transfiguration (1517-1520), résumé de toute son œuvre. en son honneur, sont organisées de fastueuses funérailles. raphaël repose au panthéon de rome. botticelli. peintre italien 1445-1516, botticelli, de son vrai nom sandro di mariano filippepi, peintre, dessinateur et graveur italien , né et mort àn florence . eleve de fra filippo lippi. appelé à rome en 1481, par le pape sixte iv pour travailler à la décoration de la chapelle sixtine, aux côtés de rosselli, de ghirlandaio, et de pérugin. d’autre part, il peint de nombreux tableaux religieux pour les églises, les confréries, ou de simples particuliers. (le couronnement de la vierge en 1488 ?). on lui doit également des madones, qu’il ferme souvent dans de grands médaillons, lui fournissant le prétexte à des compositions élégantes et originales. madone au candélabre. obéissant à sa sensibilité et conscient de la piété populaire faxe à ce symbole social nouvellement acquis par ses contemporains, ses madones sont des femmes matériels les et spirituelles au visage exprimer des sentiments humains. il s’agit d’une idéalisation immaculée d’une féminité humaine. l’amour pour la femme et le respect que raphaël lui témoigne se traduit en des êtres aux allures sereines. d’une intériorité équilibrée et d »un doux bonheur. ses madones peuvent se comparer aux déesses de la mythologie. orientale : pureté juvénile, maturité féminine et divinité dans la chair. ce sont des êtres qui vivent entre le ciel des anges et la ter